Un homme a voulu incendier un immeuble d'habitation. Un négociateur et une unité d'intervention ont dû intervenir.

L'incident a commencé après qu'un appel au numéro d'urgence a signalé la présence d'un homme agressif enfermé dans un appartement, qui aurait menacé d'incendier l'immeuble. Des patrouilles de police se sont immédiatement rendues sur place, ont encerclé l'immeuble, fermé les rues environnantes et, pour des raisons de sécurité, ont lancé l'évacuation des habitants. Un négociateur de la police et une unité d'intervention, qui ont pris le commandement sur place, ont également été appelés.

En raison de la menace qu'un dispositif explosif piégé (DEP) ait pu être placé dans les fenêtres ou sur la façade de l'immeuble, l'unité d'intervention a également utilisé un drone pour préparer l'intervention. Grâce à ses caméras, les policiers ont inspecté en détail les fenêtres afin de s'assurer qu'ils pouvaient s'approcher de l'appartement sans risque d'explosion. Ce n'est qu'après ce contrôle qu'il a été possible de planifier l'entrée dans le bâtiment.

Les négociations avec l'homme ont duré de longues heures, au cours desquelles il a à plusieurs reprises refusé les appels à quitter l'appartement et à mettre fin à son comportement. La situation n'évoluant pas, le chef de l'intervention a finalement ordonné une entrée forcée. L'unité d'intervention a utilisé un équipement spécial pour ouvrir la porte et a sécurisé l'appartement en peu de temps. L'homme a été maîtrisé et privé de sa liberté.

Lors de la fouille ultérieure de l'appartement, les policiers y ont trouvé un bidon d'essence, ce qui a confirmé que ses menaces n'étaient pas de vaines paroles. La découverte qu'il avait préparé un matériau inflammable s'inscrit d'ailleurs dans son passé — ce n'est en effet pas le premier incident de ce type dont cet homme est responsable. C'est précisément sa récidive et la connaissance qu'en avait la police qui ont conduit les services à intervenir avec la plus grande prudence.

Après la fin de l'intervention, l'immeuble a été contrôlé, les habitants ont pu progressivement regagner leurs appartements et la zone a été de nouveau rouverte au public. L'affaire est désormais examinée par des enquêteurs spécialisés, qui se penchent à la fois sur les menaces dangereuses et sur le possible délit de mise en danger générale.