Arnaques « comme dans les années 90 » cinquième volet. Mafia

L'interconnexion entre la police, le GIBS et Římský est tout à fait évidente. Les écoutes téléphoniques en sont la preuve, Nina Rydlová déclarant notamment que Římský a versé “beaucoup d'argent” à certains enquêteurs.



Bien que deux policiers d'Ústí nad Labem soient actuellement examinés, selon un haut responsable du GIBS, l'enquête viserait avant tout à faire disparaître l'affaire.

Dans une autre partie du reportage, nous attirons l'attention sur d'éventuels liens entre Římský et des responsables politiques de haut rang. Et, d'après les indices disponibles, Římský ne serait qu'un exécutant et une force tampon chargée d'accomplir certaines missions.

Nous présentons également des preuves concernant le contrôle de l'entreprise Římský. Il s'avère que celui-ci revient à Vladimír Stratil, alias Vladimír Veselý.

Le reportage mentionne à plusieurs reprises des noms tels que Petr Bernátek, David Průša ou Helena Horová, des étudiants en droit renommés de Plzeň. Nous avons d'ailleurs réussi à obtenir une preuve particulièrement intéressante : une photographie issue de l'enquête sur la mystérieuse chute de l'armurier Pavel Musela, affaire que Průša suivait de près. Rappelons que, dans ce dossier, tout le monde est à la recherche de centaines de millions, voire même d'un milliard. On suppose par ailleurs que Musela aurait perdu la mémoire à la suite de sa chute. Nous tenterons de fournir plus de détails dans un prochain épisode.

Les coopérateurs ainsi que les acquéreurs d'un appartement dans le projet Zahrady Novosadská ne sont pas non plus en sécurité. Le contrat a été rédigé de manière si astucieuse que, si les appartements ne sont pas terminés, Římský s'en sortira à nouveau sans encombre. Nous préparons déjà un sixième épisode consacré une nouvelle fois aux jardins Novosadská. Dès à présent, nous pouvons affirmer que si Římský n'est pas traduit en justice et si aucune mesure conservatoire n'est imposée concernant la gestion du terrain et des appartements, aucun des nouveaux propriétaires des logements inachevés ne verra la moindre couronne. Là encore, nous parlons d'un préjudice de l'ordre de plusieurs centaines de millions de couronnes.

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